Entrez dans la boîte noire. Au centre de la galerie supérieure du musée, une grande maquette du mont Beuvray vous attend, animée de sons et d’images numériques.
Vous remontez le temps : la forêt qui couvre la colline disparaît, laissant place aux premiers fouilleurs de Bibracte, à la fin du 19e siècle. Sous leur truelle et sous vos yeux, c’est toute une ville qui est mise au jour, avec ses rues, ses quartiers et ses ateliers. Après une pause de 80 ans, les archéologues investissent à nouveau le terrain et fouillent depuis lors, chaque année, des secteurs jusqu’à présent inexplorés.
On découvre alors que l’oppidum, d’abord ville de terre et de bois entourée de remparts, tente de se transformer en ville romaine en se couvrant de dizaines de constructions en pierre, couvertes de toits en tuiles et fidèles aux canons de l’architecture romaine. L’expérience se heurte à la topographie. Le peuple éduen, dont Bibracte était la capitale, a transféré celle-ci sur un autre site peu avant le changement d’ère. Il s’agit de la ville nouvelle d’Augustodunum (Autun), où déménagent tous les habitants de Bibracte. À nouveau, la forêt investit le mont Beuvray…