En pénétrant au sein du monastère des Bernardines, c’est une découverte à plusieurs facettes qui est offerte au visiteur, entre la présentation des collections d’ethnographie rurale régionale du siècle dernier, et les évolutions du site patrimonial au fil du temps.
Alors que le cloître cistercien invite à la déambulation, rythmée par les panneaux informatifs sur la vie quotidienne des religieuses, le musée met en scène âges de la vie et industries domestiques, à travers des reconstitutions animées de mannequins. À l’origine de cette présentation se trouve le respect de la donation du passionné Maurice Bonnefond Perrin de Puycousin (1856-1949), juriste né à Tournus, dont la collecte systématique d’objets, costumes et mobilier couvre essentiellement la Bresse bourguignonne de 1880 à 1920. Coiffe, bijou, coffre de mariage, ustensile de cuisine, chaque objet, le plus modeste soit-il, dévoile une part des us et coutumes de la région.
La rue des boutiques propose ensuite une immersion dans la reconstitution de onze commerces dijonnais, dans une démarche guidée par l’ethnographie industrielle et urbaine locale. Épicerie, pharmacie, horlogerie, salon de coiffure… chaque espace habillé de sa devanture est complété de l’intérieur d’origine avec ses accessoires. Des vitrines thématiques permettent d’en savoir plus sur la faïence, la moutarde ou encore les hommes célèbres de la région, qu’ils soient écrivains, artistes ou encore ingénieurs comme Gustave Eiffel.
