A l’époque de la Renaissance française, Vénus fut souvent invoquée, tant par les poètes que par les peintres, lorsqu’il s’agissait de donner une allégorie de l’amour et de sublimer le corps féminin. Cette Vénus d’un artiste Bellifontin est reconnaissable à ses attributs, le peigne, le miroir et la perle qui rappelle sa naissance marine. Le sujet de cette oeuvre maniériste et la façon dont il est traité témoignent du goût d’une cour raffinée pour un art érotique qui trahit ici une double influence italienne et nordique. La sensibilité du peintre à la beauté et la forme antique s’exprime dans la représentation d’une nudité