Dès 1777, le Territoire a pu se forger une réputation de haut lieu de l’industrialisation. En effet, c’est à cette date que Frédéric Japy s’installe à Beaucourt et produit des ébauches de montres, mais surtout des machines-outils, plus rapides et moins coûteuses. Il mécanise ensuite la fabrication de montres complètes, puis de réveils, d’horloges… Vient ensuite la production de visserie et boulonnerie à partir de 1806, époque à laquelle Japy passe le flambeau à la génération suivante. Véritable capitaine d’industrie du XVIIIe siècle, Frédéric Japy reste encore aujourd’hui la figure emblématique d’une industrialisation précoce.
1777, Frédéric Japy revient à Beaucourt, sa ville natale. Il réalise ses premières ébauches de montres, en même temps qu’il imagine des machines capables de mécaniser la fabrication horlogère. Grâce à la production en série, l’activité gagne en rapidité et réduit ses coûts. Bientôt, la fabrication d’une montre sera entièrement mécanisée. Viendront les réveils, les horloges. Et même, dès le début du XIXe siècle, de la visserie, de la boulonnerie, des moteurs et des machines agricoles. C’est cette histoire, celle d’un capitaine d’industrie qui a participé à l’essor du Pays de Montbéliard, qui vous est racontée au musée municipal de Beaucourt. Il porte d’ailleurs son nom, et est installé dans une ancienne usine Japy de petite métallurgie et d’horlogerie, La Pendulerie.