En 2017, cet espace a été reconstruit en respectant les normes d’accessibilité et en conservant les façades Second Empire. Il offre un espace muséal et patrimonial pour accueillir les collections historiques municipales d’une part, mais aussi les œuvres des artistes contemporains dans de nombreuses expositions temporaires, accomplissant sa vocation de galerie.
Un espace est consacré à la ville et ses différentes représentations qu’elle a a pu inspirer au fil des époques et des courants artistiques et permet de découvrir la richesse des talents des Villeneuviens, qu’ils soient peintres reconnus comme Picabia (1879-1953), amateurs locaux ou qu’ils aient choisi d’y vivre tels l’orientaliste Théodore Balké (1875-1951). On y croisera des représentants de la nouvelle École de Paris : Gaëtan de Rosnay (1912-1992), Michel de Gallard (1921- 2007) et son épouse Claude Autenheimer (1926-2013) ou Luc Rechner, dit Lucas, (1924-2004) issu de l’École des beaux-arts de Marseille, compagnon d’atelier du sculpteur César, organisateur ou participant de nombreuses manifestations de la vie culturelle de la commune et ses hameaux.
Une salle offre à voir quelques-unes des plus belles pièces des collections municipales : les Œuvres de Miséricorde panneau peint 17e, le portrait de Narcisse Menu de Chomorceau, des œuvres de Dominique Grenet (1821-1885) ou Paul Sédille (1836-1900).
La place de la cité villeneuvienne dans l’histoire de l’art et de la culture est retracée avec la propriété des Relais qui abrita les villégiatures estivales des Nabis (Édouard Vuillard, Pierre Bonnard, Ker-Xavier Roussel, Félix Vallotton, Maurice Denis mais aussi Henri de Toulouse-Lautrec) et d’une multitude d’autres artistes (Stéphane Mallarmé, professeur d’anglais au lycée Condorcet de Sens, Octave Mirbeau, Tristan Bernard, Alfred Jarry, les compositeurs Claude Debussy et Claude Terrasse),
Enfin sont présentés Berthold Mahn (1881-1975), dessinateur et illustrateur officiel de Roger Martin du Gard et Georges Duhamel et le natif de Villeneuve le sculpteur Émile Peynot (1850-1932), Grand prix de Rome en 1880.
Le dernier étage de la Porte de Joigny héberge le musée de la gendarmerie et présente la collection couvrant deux siècles d’histoire de la gendarmerie.